Suite à la parution de l’arrêté du 8 mars 2019, portant ouverture d’un examen professionnel de lieutenant de 2e classe, nous avons interpellé la Direction Générale de la Sécurité Civile et de Gestion des Crises (DGSCGC) :

Monsieur le Directeur Général,

Nous avons pris connaissance de l’arrêté du 8 mars 2019 portant ouverture d’un examen professionnel de lieutenant de 2e classe de sapeurs-pompiers professionnels au titre de l’année 2019, pour 500 postes.

Au regard des examens professionnels passés, les agents sont dubitatifs quant au nombre de lauréats effectifs qui seront issus de cet examen.

Compte tenu des besoins en lieutenants dans les SDIS, nous vous demandons de bien vouloir prendre en compte le nombre de candidats à l’examen professionnel afin de calibrer au mieux le nombre de postes ouverts au titre du concours interne. Les 500 postes ouverts sont des besoins effectifs et doivent pouvoir être comblés. A minima, le nombre de postes qui ne seront pas pourvu à l’examen professionnel doivent être intégralement reportés sur le concours interne de lieutenant 2ème classe.

D’autre part, nous constatons que bien des SDIS ne respectent pas leurs obligations en matière d’encadrement, conformément à la filière de 2012. Certains SDIS nécessitent des dizaines d’officiers de garde et ne font aucune expression de besoin. C’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir auditer les SDIS pour évaluer les besoins réels et, le cas échéant leur rappeler leurs obligations en la matière.

Par un courriel en date du 12 mars, la DGSCGC nous a fait part des points suivants :

  • Comme les années précédentes, 500 postes ont été ouverts pour l’examen professionnel de lieutenant de 2ème classe afin de « laisser toutes leurs chances aux derniers candidats pour cette édition de la période transitoire ».
  • La DGSCGC a conscience que cet examen pourrait ne pas « remporter le succès escompté ».
  • Aussi, la DGSCGC souhaite « ouvrir un nombre plus important de places au concours interne qui se tiendra au deuxième semestre de cette année afin de répondre aux besoins des services ».
  • A cette fin elle procède au recensement des besoins en étant « très attentive à d’éventuels sous calibrage ».

L’UNSA-SDIS se félicite de ces éléments de réponses et souhaite qu’il ne s’agisse pas que d’un vœu pieux. Nous restons vigilants…

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