Le 3 janvier 2017 à 15h00, l’UNSA-SDIS de FRANCE était reçue par M. Bruno LEROUX, Ministre de l’Intérieur.

Une heure d’échanges qui nous a permis de rappeler sans détour que, pour les sapeurs-pompiers professionnels, le compte n’y est pas :

– La réforme PPCR, qui concerne toute la fonction publique, était prometteuse mais un an après avoir accepté de nous mettre autour de la table le résultat est plus que décevant : une filière low-cost pour les SPP.

– Le manque de reconnaissance du corps des sous-officiers : PPCR devait permettre leur intégration en catégorie B. Quelle déception ! Qui, aujourd’hui, peut nier le rôle d’encadrement des sergents et adjudants ?

– Nous avons dénoncé la paupérisation des SDIS : toujours faire plus avec toujours moins de moyens. Les budgets baissent, les effectifs aussi alors que le nombre d’interventions ne cesse d’augmenter et que la technicité des sapeurs-pompiers est de plus en plus exigeante. Concrètement, les français sont moins bien protégés et les sapeurs-pompiers n’interviennent plus en sécurité.

– Dans le contexte terroriste que nous connaissons, nous avons rappelé que les sapeurs-pompiers font aussi partie des forces de sécurité intérieure et que les SDIS ne doivent pas être oubliés. A l’heure de nous faire porter des gilets pare-balle, les baisses des budgets des SDIS sont inacceptables.

– Nous avons ré-abordé le problème de la sur-cotisation : les SPP cotisent plus que les autres fonctionnaires et au-delà de 25 années de cotisations, c’est à fonds perdu.

– Enfin, nous avons interpelé le ministre sur les adjudants se retrouvant privés d’examen professionnel de lieutenant 2ème classe alors qu’ils occupent les bonnes fonctions mais qu’ils ont des appellations « exotiques » dans leurs SDIS. Le Ministre a souhaité que des solutions de bon sens soient trouvées. Pourtant, aujourd’hui, les agents reçoivent des lettres de refus !

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